Le droit à l’erreur pour redécouvrir le positif de l’inattendu

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Autour de moi j’entends souvent les gens prôner la bienveillance. Bienveillance envers soi-même, envers les autres. Pourtant au quotidien nous sommes entourés de malveillance : tout le monde a un avis critique sur ce que l’autre fait. Et plus ce qui est fait est proche de la perfection, plus on pointe le doigt sur ce qui ne va pas. Et le droit à l’erreur dans tout ça ?

En fait, nous grandissons dans cette malveillance. A l’école, les camarades se moquent des différences, trop grand, trop petit, trop gros, trop lent (ça c’est moi je ne cours vraiment pas vite), peur du ballon,… Le système éducatif n’est pas mieux, il nous note et nous classe dans une échelle avec tous nos camarades de classe. Et si ce n’est pas assez, il y a tous les commentaires des professeurs pour agrémenter.

En famille, ce n’est pas mieux : trop flemmard, passe le temps devant la télé, ahh les jeunes d’aujourd’hui, votre musique est nulle, ce jean est ridicule, tu as grossi, tu as maigri….

Au final, nous nous sentons tous l’obligation de coller à cette image parfaite qui va nous permettre de passer sous les flèches empoisonnées de nos amis, famille et autres membres de notre entourage.

Ce manque de bienveillance a un impact significatif sur le bien-être de chacun. En entreprise, il plombe toute créativité, innovation ou chance de réussite. Je m’explique.

Pour innover, il faut se tromper

Innovation et découverte
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La découverte et l’innovation est le propre de l’homme, tant qu’on ose faire des erreurs et apprendre !

La boisson la plus vendue au monde était une erreur, le chewing-gum aussi. Une grande partie des inventions de notre monde sont le fruit d’erreurs ou sérendipité (post-it), de persévérance (Thomas Edison) ou de changement d’orientation (slack).

Pour innover, il faut réaliser quelque chose que personne n’a fait auparavant. Sortir des sentiers battus sans carte ni boussole. Il est impossible de réussir à innover sans tester et recommencer. Et quand on parle de tests, il y a des tests réussis et d’autres qui ne fonctionnent pas et c’est un apprentissage qui rapproche du succès.

Mais on doit choisir ses erreurs

Quand je parle de droit à l’erreur, je parle bien entendu des erreurs qui permettent d’avancer. Bloom at work a défini un radar pour le droit à l’erreur que je trouve très pertinent :

Typologie des erreurs
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Le droit à l'erreur pour redécouvrir le positif de l'inattendu
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Personnellement, je trouve que son “erreur” est acceptable à la petite …

En effet, échouer volontairement est inacceptable. C’est souvent une façon d’attirer l’attention. Or, si un collaborateur en est réduit à cela, cela signifie que le mode d’organisation et de management doit être revu en profondeur.

Les erreurs d’inattention et de processus sont dues au facteur humain. C’est normal d’être fatigué ou distrait à certains moments. Ces erreurs peuvent être évitées en mettant en place des automatismes grâce à la technologie ou des vérifications croisées.

Les erreurs anticipées sont celles que l’on réalise volontairement pour valider une hypothèse. On ancre et valide un savoir. Elles sont acceptables si la validation coûte moins cher à réaliser que la preuve théorique.

Finalement, il y a l’erreur exploratoire. Elle est inévitable pour trouver les pistes d’innovation. En entreprise, elle doit être encouragée car c’est elle qui permet d’apprendre, de découvrir et parfois elle permet des belles trouvailles.

Et éviter les erreurs inutiles

Dans le choix de nos erreurs, on doit veiller à réduire les occurrences d’erreurs qui ralentissent plus qu’elles n’aident.

  • On peut commencer par exemple à partager les erreurs pour en tirer les leçons. Ainsi, tout le monde dans l’entreprise profite de l’apprentissage déjà réalisé et ne reproduit pas la même erreur.
  • On peut également automatiser au maximum les actions répétitives pour réduire les écarts.
  • On peut former les nouveaux collaborateurs et les accompagner dans leur pratique.
  • Il est enfin intéressant de garder les traces des actions entreprises à l’issue d’une erreur. Souvent certains processus bancals dans les entreprises viennent de tentatives de corrections d’erreurs mais dont on ne garde pas trace. Modification après modification on se retrouve avec des absurdités indémêlables et on doit repartir à zéro et refaire les même erreurs parfois des années plus tard pour réapprendre …

Comment mettre en place le droit à l’erreur dans ses équipes

Reconnaitre ses erreurs

La méfiance est malheureusement bien ancrée dans notre société. La démarche ne peut donc venir que des dirigeants pour une entreprise ou du manager pour une équipe. Ils doivent être les premiers à montrer l’exemple sous la forme : “J’ai réalisé …. ça n’a pas marché parce que …. nous pouvons en retenir …. “

Aider et participer à la réflexion

De même si le responsable participe lors de la phase d’idéation, il libère l’esprit d’initiative et la créativité des collaborateurs. Ainsi, ils oseront plus expérimenter des nouvelles choses. Et si cela ne fonctionne pas, la responsabilité ne leur en revient pas exclusivement.

Pointer du doigt
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Pourtant, on nous apprends jeune que c’est mal de pointer du doigt !

Ne pas chercher de bouc-émissaire

En parlant de responsabilité, il n’y a rien de plus contre-productif que la recherche de coupable. J’ai participé à beaucoup de points de crise où les débats cherchaient un coupable avant de parler solution.

Lorsque vous avez des difficultés, il est plus productif de les résoudre et de dérouler un atelier Ishikawa afin de trouver la cause et s’assurer que cela ne se reproduise plus.

Ne pas corriger/ rectifier systématiquement

Il est tellement pénible ce professeur qui ne voit que la faute d’orthographe dans un texte que l’on a longtemps travaillé. Il est pénible cet internaute qui pointe du doigt la seule information manquante dans un article et ce manager qui critique un détail d’un travail sur lequel on a planché une semaine.

J’ai un scoop pour vous, les gens qui font des choses font des erreurs. Ceux qui ne se trompent jamais c’est parce qu’ils ne font rien.

En tant que manager, vous n’êtes pas expert en tout. Faites des feedbacks positifs quand vous le pouvez. Faites des critiques constructives quand vous en avez. Laissez passer les erreurs sans impact de vos équipiers. C’est une clé qui vous aidera à maintenir leur motivation.

Libérer la parole

Challenger les supérieurs permet aux équipiers de comprendre que le manager peut également se tromper.

Ils peuvent mettre en avant leur savoir et participer à des réflexions avancées qui permettent de mieux comprendre les enjeux de l’entreprise et son fonctionnement. Ainsi, ils sont mieux armés pour mener leurs propres réflexions lorsqu’ils doivent innover.

Ils comprennent également que personne n’est infaillible et si c’est toléré pour le manager ça l’est pour eux également.

Ils apprennent également à débattre leurs idées avec leurs collègues afin de profiter de leur expérience plutôt que de faire des choses seul dans son coin.

En conclusion

L’erreur est le propre du progrès. Le principe même de l’évolution, du corps humain, de la nature, de la société, a toujours été une histoire de tests, d’échouer de se tromper, et d’en tirer les conséquences pour s’améliorer.

Erreur ou merveille
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L’humain est-il une erreur ou une merveille de la nature ?

Parfois j’aime bien me faire des films sur les “premières fois”. Par exemple j’imagine le premier fromage sur terre. Tout le monde disait “attention le lait ça tourne vite il faut le consommer rapidement”. Et puis un jour un type a oublié une jarre de lait dans une grotte et il la retrouve plusieurs semaines plus tard. C’est une erreur. Mais sans elle connaîtrions nous aujourd’hui ce plaisir universel ?

Le droit à l’erreur c’est donc accepter l’innovation, ouvrir les bras au progrès et à l’inattendu. Ce n’est pas facile car lorsqu’on gère une entreprise on a horreur de l’imprévu, on veut que tout soit sous contrôle. Changeons d’état d’esprit et découvrons les bienfaits de l’empirisme et redécouvrons la découverte !

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